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marathon des sables

  • Le matériel

    Un petit topo sur mon matériel pour cette course unique. Cela pourra peut-être aider les futurs concurrents, et amuser les autres…

    La casquette : saharienne bien évidemment ! Et blanche pour la réverbération. C’est celle que j’avais déjà utilisée pour la diagonale, une raidlight. Je la connais bien. C’est sûr qu’elle me donne un look spécial mais si je ne la porte pas là, quand le pourrais-je ? Rien à redire, elle a été parfaite, comme je le savais déjà.

    Les lunettes de soleil : Oakley comme toujours. Bien couvrantes, c’est un vieux modèle que je porte depuis des années. Elles me vont bien, ne me font pas mal même après plusieurs heures. Elles aussi, rien à redire.

    Le Buff : un vieux Buff qui sert à tout : à me protéger le cou du soleil, à me protéger les yeux de la lumière durant la nuit, à me sécher lors de la toilette, c’est l’outil multi usages. Il a été parfait, pas trop chaud et très agréable au toucher. Je l’ai oublié autour de mon cou même en pleine chaleur !

    Le T-Shirt : manche longue pour protéger les bras, blanc contre la réverbération. C’est un vieux que j’avais reçu lors du trail blanc à Serre Che. Un clin d’œil au froid de la neige en plein cœur du Sahara. Je craignais un peu les manches longues avec la chaleur mais en fait ça gardait une certaine fraîcheur, d’autant plus quand je m’aspergeais d’eau. Aucun regret !

    Le short : un corsaire de compression Booster. Le seul corsaire blanc que j’ai pu trouver tout au long des sites internet. J’étais le seul à oser le blanc mais finalement je pense avoir fait le bon choix. Toujours ce souci de lutter contre la chaleur en utilisant du blanc, bien qu’au fil des jours il se transforme en beige… Le côté compression était le bienvenu, maintenant les muscles et prévenant les douleurs. Le seul bémol est que, couplé aux manchons, ils laissent les genoux au soleil. Mais un peu de crème solaire et le tour était joué.

    Un caleçon : tout bête…

    Des manchons : blancs eux-aussi. Des Compressports, pour changer de mes boosters qui ont fait leur temps. Ils ont bien rempli leur office, protégeant du soleil et des crampes, sans amener trop de chaud.

    Une paire de gants de pieds : des chaussettes à 5 doigts, pour éviter les frottements et donc les ampoules. Agréables à porter mais finalement, j’ai eu les pieds dans le même état que tout le monde. Ce n’était donc pas la solution, s’il en existe une…

    Une paire de chaussettes : oui, une deuxième paire. L’idée était d’éviter les frottements chaussette-pied en les remplaçant par chaussette intérieure-chaussette extérieure. Ça me donnait aussi de la marge pour remplir mes chaussures très grandes (46 pour une pointure en 42,5) tout en pouvant les enlever si les pieds gonflaient trop. Finalement, là encore, les ampoules ont quand même fait leur apparition. Comme quoi, pas de recette miracle.

    Les chaussures : Asics, que je connais et aime bien. En tissu très fin pour éviter au sable de rentrer. Une grande surface au sol pour mieux tenir dans le sable. Grandes et confortables. Aucun frottement désagréable mais le bonheur malgré tout le soir lorsque je les enlevais… A noter le nombre prépondérant des Hoka parmi les coureurs, sans doute pas loin d’un quart…

    Les semelles : toujours celles de Mr Guer, spécialement adaptées pour la pointure des chaussures. Encore une fois du grand art.

    Les guêtres : les raidlight ! Après exploration et marchandage, j’ai trouvé un cordonnier qui m’a cousu le velcro tout autour de la chaussure, au plus près de la semelle, sauf sur le renfort avant où il est passé sur le dessus. Double couture, haut et bas. Du travail de précision pour 20 euros. Il ne m’a resté qu’à fixer à la colle néoprène la partie avant, en me disant que j’aurais la sécurité de pouvoir doubler sur celui du dessus si nécessaire. Ces guêtres s’enfilent sans soucis, munies d’un manchon élastique. Si le scratch est bien mis, elles ne laissent passer que très peu de sable (moins d’une cuillère à café après l’étape des dunes). Lorsque le terrain devient plus caillouteux, il est facile de les dé-scratcher et de les fixer sur le dessus du manchon de compression, ce qui permet aux pieds de s’aérer. A noter que celles vendues sur le site du MDS ont fait l’unanimité contre elles, fragiles, fermeture éclair qui coince un max. J’avais pris la bonne option.

    Les bâtons : j’étais le seul couillon à me trimballer mes bâtons non télescopiques avec moi dans le train et l’avion, rangés précautionneusement dans un gros étui en carton cylindrique. Oui mais ils ont fait les 250 kms sans faiblir ni casser et ils ont été d’une grande aide. Il faut bien entendu en avoir l’habitude et savoir s’en servir. Mais quel pied de marcher avec 4 appuis au lieu de 2, de pouvoir s’y appuyer lors des passages difficiles dans les dunes. Je n’avais pas mis de rondelles au bout mais finalement, mis à part quelques très rares moments de sable très mou où ils se sont enfoncés d’une dizaine de cms, ils restaient bien plantés en surface. Et moi qui n’utilisait pas les dragonnes jusque-là, je me suis rendu compte que sur ces parcours très plats et monotones, elles avaient toute leur utilité, soulageant les mains.

    Le sac : Ma douce m’avait offert, il y a un an déjà, le sac WAA. J’avais pris l’habitude de l’utiliser lors des entraînements et sur certaines petites compétitions. Seul le pack avant me semblait de trop au quotidien et j’avais des scrupules à l’utiliser, tout en le trouvant bien fait. La forme rectangulaire du sac, avec une grande ouverture m’avait conquis. Les porte-gourdes plus rigides que ceux du sac précédant me donnaient plus confiance quant aux ballottements éventuels. Finalement j’en ai été ravi. Grande capacité de rangement intérieur, poids très bien réparti entre avant et arrière, filets sur les côtés, impeccables pour y loger ce qui ne rentrait pas dedans, attaches inférieures parfaites pour fixer le matelas, rien à redire. Et après une semaine plus qu’intensive, seul le bord d’un des portes bidon s’est légèrement décousu, vite réparé d’un bout d’élasto. Un bon tiers des Français l’avait et les avis étaient plus que positifs. Quant à ceux qui avaient opté pour le sac Olmo, ils étaient plus d’un à râler sur le rapport qualité-prix…

    Le duvet : grande question pré-course : poids ou chaleur ? Finalement compromis avec ce sac Wilsa de 400g qui me promettait de tenir jusqu’à 0°. Petit volume, petit poids, petit prix (165 euros) mais j’avais le plus chaud dans la tente 12, dormant souvent torse nu. Une sacrée réussite !

    Le matelas : peu de confort pour ce matelas en mousse avec revêtement alu pour protéger des transferts de température. Une découpe au Mili poil (sarcophage et distance mini tête-bassin) pour enlever tout le superflu et arriver à 120g. Finalement je n’ai pas eu froid et j’étais trop fatigué le soir pour me rendre compte du manque de confort…

    Une polaire : le premier prix Décathlon. Sans fermeture éclair ni quoi que ce soit. Chaude (limite trop…) très légère et confortable. Beige pour jouer encore une fois sur la réverbération. RAS.

    Un caleçon de course à pied : pour le soir et la nuit. Jambes longues pour le confort et le froid. Le plus léger de ceux que j’avais. RAS là aussi.

    Des sandales : 22g la paire ! Aucun confort mais un gain de poids indéniable. J’en étais à rogner sur les côtés de la semelle pour gagner un peu de matière. Pas de regrets non plus lorsque je les ai laissés sur le bivouac le dernier jour.

    Des bouchons d’oreille : impératifs contre les ronflements de voisins. Je les ai bénis !

    Un nécessaire de toilette : mini tube de dentifrice, brosse à dents au manche coupé, gants de lavages à usage unique (1/j). Nickel. A noter que nous avions parfois assez d’eau le soir pour se faire une « douche » en « gaspillant » un demi-litre d’eau. Le bonheur de s’enlever la transpiration et le sable !

    Une popote : en alu toute bête, avec une poignée. A noter pour ceux qui partent à plusieurs, il peut être malin de n’en prendre qu’une car, finalement, on n’en utilisait que 2 ou 3 le soir, ne mangeant pas tous en même temps (pour cause d’arrivées décalées et de soins des pieds entre autre…).

    Un couteau : obligatoire ! J’ai sacrifié un vieux couteau de cuisine dont j’ai coupé le manche en bois et dont j’ai recouvert la lame d’un bout de carton. Poids mini mais usage maxi car bien affuté.

    Une cuillère et une fourchette : j’avais récupéré des couverts de l’hôpital. A oublier, ils m’ont lâché au bout de 2 jours… Heureusement un copain prévoyant m’a fourni une cuillère plastique style Décathlon qui m’a sauvé.

    Des pastilles Esbit : de l’essence solidifiée. Au départ je pensais utiliser le bois du désert, et c’est vrai qu’il y en avait toujours au bord du camp, mais deux pastilles et 5’ après l’eau est chaude, on s’est tous convertis à ça dans notre tente.

    Un briquet, obligatoire.

    Une couverture de survie : basique, toujours dans son emballage, c’est bon signe…

    Un miroir, pour signaler un problème, j’ai emmené un miroir de signalisation que je tenais du sauvetage. Style mini CD. Pas servi, parfait !

    Un Aspivenin : obligatoire mais qui n’a heureusement pas servi non plus.

    Des mini-ciseaux : j’avais pris ceux des kits à pansement de l’hôpital, ça sert toujours, notamment pour couper l’élasto.

    L’élasto, justement puisqu’on parle de lui. Essentiel pour ma cheville folle, il a maintenu l’articulation durant toute la course, sans faiblir ni trop se desserrer. Sur les épaules et les reins, pour éviter les frottements du sac. Parfaits, pas un échauffement, mais par contre on s’est tous pris des boutons d’un autre monde avec la colle et la chaleur. Sans regrets néanmoins.

    Deux gourdes : logées sur les sangles du sac, avec la pipette qui se trouvait près de la bouche. Le meilleur système loin de là, utilisé par la plupart d’entre nous. La gauche d’eau, la droite de produit énergétique. Mon seul regret, ne pas avoir pris de pastilles micropur pour désinfecter les gourdes après plusieurs jours de mélange eau + sucre + chaleur.

    De la crème solaire : déconditionnée dans un sac congélation. Erreur, ça fuyait de partout…

    Du gel hydro alcoolique : pour se désinfecter les mains, même conditionnement, même punition…

    De la crème NOK, contre les frottements : inutile, je ne m’en suis pas servi du tout.

    Du désinfectant local : une pipette de chlorexhidine : obligatoire mais pas servi, les docs ont mieux et plus !

    Du pansement hydrocolloïde : en cas d’ampoules, mais inutiles vu ce qu’ont les docs à l’étape.

    Un mini crayon : rogné au max mais finalement inutile.

    Un bout de ficelle à rôti : pour dépanner. Pas servi mais on ne sait jamais.

    Un tube de colle super glue : 2g qui peuvent bien dépanner…

    Une lampe frontale : pour la longue, avec 2 piles de rechange. Toujours la même, RAS.

    Mon IPhone : pour les photos et la musique, avec la super coque pour le protéger.

    Un mini casque audio, toujours pour la musique, le top, surtout sur la longue.

    Un chargeur solaire : alors là j’ai vu le pire du pire : Seb qui avait la guigne et dont le premier chargeur a rendu l’âme avant même le départ et qui achète à prix d’or un deuxième chargeur iland. Ne voulant pas s’alourdir il leur laisse la batterie jusqu’à l’arrivée, or celle-ci s’avère indispensable pour charger ses appareils (go pro et portable), question d’ampérage. Du coup lorsqu’il voulait charger, c’était le capteur qui pompait le peu d’énergie restante dans ses appareils. Chaque chargeur valant plus de 100 euros, les boules. Le mien m’a coûté 20 euros à Carrefour. Je ne pouvais bien entendu pas lui demander des merveilles mais chargé à bloc avant le départ, utilisé avec parcimonie et rechargé à l’arrivée au bivouac, il a rempli sa fonction parfaitement pour une centaine de grammes, cordon compris !

    La bouffe. La moitié du poids du sac, au minimum ! Une journée type c’est un café sucré et des céréales pour le petit dej. Puis pour l’étape des fruits secs (vive les caouettes !), parfois un gel mais je me méfie du sucré, des mini saucissons et basta. A l’arrivée, un taboulé. Tout le monde me l’enviait. Un peu d’eau dans le sachet congélation et je le laissais gonfler le temps de vaquer à mes occupation, puis à moi le repas copieux et réconfortant. 4 bonbons pour la note sucrée et un poids mini. Le soir un plat lyophilisé et un dessert que je gardais parfois pour le petit dej du lendemain si je n’en avais pas envie. 2000 calories / j pour 3,5 kg au total. Qui dit mieux ? Si les plats salés MX3 sont au top sur le goût et le ratio poids/calories, les desserts sont très inégaux. Compotes, salades de fruits et yaourt aux fruits passent super bien, gâteau de semoule et crème au chocolat sont immangeables ! Tout était bien entendu reconditionné dans des sacs congélation, la quantité d’eau nécessaire notée sur le sachet (les gourdes étaient étalonnées pour les quantités). Les bouteilles de l’organisation, découpées, servaient d’assiette.

  • Etape 6

    C’est l’étape UNICEF, 7,7 kms banalisés pour rejoindre les cars qui nous ramèneront sur Ouarzazate. Autant le dire, c’est une étape qui pour une grande majorité des coureurs ne sert à rien et est vécue comme une contrainte absurde.

    Comprenons-nous bien, ce n’est pas l’idée de marcher pour l’UNICEF qui est en cause. Je suis tout à fait d’accord pour participer à une cause humanitaire. Encore que dans l’idée je préfère que l’on puisse me laisser le choix d’y participer plutôt que de me l’imposer. Après tout chacun pourrait avoir le droit de ne pas vouloir y souscrire, tout en souhaitant néanmoins participer au MDS. Non, là où ça m’a gonflé c’est le déroulement de cette étape. Déjà, ça nous oblige à une nuit de plus en bivouac et à deux repas supplémentaires à prévoir et à porter tout au long de la course. Puis, on reçoit la médaille de finisher mais il faut pour autant finir cette étape, sans enjeu. Renfiler les chaussures sur nos pieds plein d’ampoules pour marcher sur une piste sans aucune beauté (c’est sans doute l’étape la plus moche, avec, en plus le passage en périphérie de la ville, nous montrant ses plus moches atours, alors que nous aurions pu en profiter pour la traverser et en profiter).

    Près de 2 heures dans les dunes pour quoi au fond ? Une longue ribambelle de T-shirts bleus qui ont dû coûter une somme astronomique. Pour quel résultat ? A-t-on récolté des fonds grâce à cette étape ? Plus que le prix de l’organisation de cette étape, des T-shirts, du changement de dossards (tous nos dossards ont été changés la veille, pour les photos) ? Ou alors y-a-t-il eu une visibilité médiatique de cette opération, plus grande que les rares images de la course montrées en fin de journal dans les journaux nationaux ?

    A refaire, j’aurais préféré poursuivre l’aventure sur une vraie étape supplémentaire, chronométrée comme toutes les autres. Sinon, quitte à changer les dossards, j’aurai fait apparaît le logo UNICEF sur ceux-ci plutôt que de financer des T-shirts certes jolis mais coûteux au regard de leur utilisation (et si peu solides que le mien s’est retrouvé déchiré dès mon retour et a fini comme chiffon).

    Ou alors quitte à banaliser une étape, pourquoi la faire « subir » qu’aux seuls concurrents. Si le but était de se mobiliser pour la jeunesse, pourquoi pas inclure également les organisateurs et le staff médical, histoire de montrer que tout le monde est concerné, Patrick Bauer en tête. Ça aurait plus de gueule et plus de sens…

  • Et au final ce MDS ?

    Que retenir de ce séjour Marocain ? On va commencer par la course. Le MDS était ma première course à étapes. Ça change pas mal de chose. D’abord sur la gestion de la fatigue, de la récupération, de la succession des efforts. On part forcement en dedans, n’osant jamais se mettre dans le rouge, surtout quand le but est de finir, si possible bien, mais sans prétention particulière quant au classement.

    Ça veut dire aussi qu’une fois l’étape finie, il s’agit de travailler au plus vite et au mieux à la suivante. Etirements, récupération, alimentation, soins des pieds, sommeil, on réfléchit pas mal à la suite et on se concentre sur ces petits riens qui vont nous aider à aller jusqu’au bout. Chacun y va de ses vitamines, de ses acides aminés, ou de son petit sachet qui transforme une eau plate en eau gazeuse.

    Mais une course à étapes ça veut dire aussi plusieurs départs, plusieurs courses, plusieurs arrivées. Et finalement c’est retrouver régulièrement les mêmes concurrents à ses côtés, puisque nous avons tous un rythme donné qui nous donne une vitesse donnée. Des liens se créent avec des coureurs que nous croisons et recroisons au fil des jours.

    Enfin une course à étape entraîne des étapes, des moments où nous côtoyons aussi bien les anonymes que les pros. Et c’est toujours intéressant de voir et de discuter avec ceux dont la course est le métier. Voir quelles sont leurs stratégies par rapport aux nôtres mais aussi de désacraliser ces têtes d’affiche que l’on connait habituellement que dans les magazines, de discuter avec eux de leur quotidien et de leur vie, moins rose et idyllique que l’on pourrait le penser parfois.

     

    Le MDS c’est aussi ma première expérience de l’autosuffisance. C’est peut-être l’aspect qui m’a le plus plu dans ma préparation. Cogiter chaque élément, lire chaque forum, discuter avec ceux qui l’avaient déjà fait. Peser le pour et le contre de chaque objet, partir à la chasse au gramme inutile, chercher les meilleurs compromis tout en restant dans un budget serré. En ce sens je suis satisfait du résultat. Je n’ai commis que peu de « fautes » et tout mon matériel a bien rempli son office. J’aurai sans doute pu gagner encore un peu sur le poids, me défaire de quelques trucs dont je ne me suis pas servi mais finalement, tout en respectant scrupuleusement les désidératas de l’organisation, j’ai porté un sac au poids très raisonnable.

     

    Puis le MDS c’était aussi ma rencontre avec le désert. Des paysages grandioses, immenses, très variés. Une vie plus riche que l’on pourrait croire. De la chaleur certes mais pas que, et surtout pas aussi dure ce  à quoi l’on pourrait s’attendre. Et hors course, des paysages, des villes et des villages traversés, une ville, Ouarzazate où il fait bon flâner, des gens accueillants, serviables… Autant vous dire, j’ai bien envie d’y retourner…

     

    Surtout le MDS c’est plus qu’une course. Ne le résumer qu’à cela, ce serait très, trop réducteur. Mon MDS c’est aussi et avant tout des rencontres humaines. Ma tente 12 déjà. Des gars différents mais attachants, que je ne reverrai sans doute plus mais dont j’ai eu la chance de croiser la route.

    Et puis il y tous les autres, ceux croisés lors des étapes, ceux avec qui on échangeait quelques mots au bivouac, à la tente des docs.

    Puis les docs trotteurs bien évidemment, Milca en tête, mon ange gardien sur ce MDS, qui a su me remettre sur pieds, c’est le cas de le dire, à plusieurs reprises.

    Et puis les organisateurs, Patrick Bauer en tête. Tu nous en as fait baver durant ce MDS mais nous étions des victimes bien consentantes…